Proverbes
L'idiot, pour ne pas s'étouffer, coupe en sept morceaux un grain de raisin.
Quand tu te trompes, consulte ta conscience.
On n'éteint pas un incendie avec de la salive.
Un paresseux ne songe qu'à s'engraisser : manger, dormir.
L'âne est devenu si vieux que les fourmis lui grimpent dessus.
Dieu affectionne les enfants qui grandissent le derrière nu sur la pierre.
Les bonnes moeurs sont un collier de perles.
Le riz ne se cuit pas avec des mots.
Une fleur et une hirondelle ne font pas le printemps.
Un mur n'est pas construit avec une seule pierre.
Un loup apprivoisé n'en fait pas un agneau.
Qui boit à crédit s'enivre en peu de temps.
Si le peureux voit un ver luisant, il crie : Au feu !
Même dans une cage dorée, le rossignol rêve de sa terre natale.
L'avare a perdu un œil, l'ambitieux deux yeux.
L'éducation de la jeunesse est gravé sur la pierre ; celle de la vieillesse, sur la glace.
À la vue de la mort, l'homme appelle après la fièvre.
Les flèches, comme les mots, une fois lancés ne reviennent jamais.
La fourmi est très petite, mais elle entre dans l'oreille du lion.
Infortune et fortune sont sœurs.
Qui sait beaucoup, beaucoup d'erreurs.
Pour avoir traité de fou un homme pendant quarante jours, il est devenu fou.
L'âne ne brait pas lorsqu'il est chargé.
Les yeux de celui qui achète sont dans la main de celui qui vend.
Un beau parleur a la bouche pleine, et le ventre vide.
Qui a peur de l'eau, n'achète point un bateau.
Si tu vois un loup, plusieurs loups t'observent.
Au lieu d'ouvrir la bouche, ouvrez vos yeux.
Le loup regrette ce qu'il a laissé, et le berger ce qu'il a perdu.
Le serpent change de peau, mais non pas sa nature.
Un oeil ne peut se confier à l'autre oeil.
Qui tombe dans la mer, s'agrippe à l'écume pour se sauver.
On échange pas une oie pour une poule.
Plus la source s'assèche, est plus sa valeur est connue.
Le soleil, si haut et si brillant, peut être caché par un petit nuage.
Qui a de l'argent a toujours de l'esprit ; qui a de l'esprit n'a pas toujours de l'argent.
Le veau qui s'éloigne trop de la vache est dévoré par le loup.
Pendant que le sage médite, le fou a déjà terminé son affaire.
La peur fait courir l'âne plus vite qu'un cheval.
Les larmes sont un langage qui ne peut être compris que par celui qui a déjà pleuré.
Tout homme a dans son coeur un lion qui dort.
Qui a vu un serpent noir a peur d'un bâton noir.
Il faut donner au diable son dû.
L'avare, quand il vous invite chez lui, d'une groseille en fait deux morceaux.
Un véritable ami se reconnaît dans les jours difficiles.
Quand il pleut, l'imbécile apporte à boire aux poules.
Le monde est une marmite, et l'homme une cuillère qui se sert.
Quand un voleur vole un autre voleur, Dieu souris.
L'aigle a été tué par une flèche faite de ses propres plumes.
Il y a une vie de fer, et une vie d'argent.
Les promesses d'un ivrogne s'envolent avec le vent.
Les oiseaux se prennent avec des graines, et les hommes avec l'argent.
Tous les richesses viennent de la terre.
Si un homme riche meurt, tout le monde se déplace ; si un pauvre meurt, personne ne le sait.
Pour mastiquer le fer, des dents en acier sont nécessaires.
Une fille dans un berceau d'or ne reste pas longtemps dans la maison de son père.
Une mule chargée d'or est la bienvenue dans tous les châteaux.
Une douleur au pied est vite oubliée, un coeur brisé ne s'en remet jamais.
Prêtre à l'extérieur, Diable à l'intérieur.
Un petit nuage peut cacher le soleil et la lune.
Qui parle beaucoup apprend peu.
Honteux de ce qu'il voit le jour, le soleil se couche en rougissant.
Méfiez-vous de l'eau trop silencieuse, et du courant trop calme.
La langue de l'insensé est toujours longue.
La mère qui a une fille a toujours une main dans son sac.
Chaque oeuf n'a pas deux jaunes.
Le lion est mort, mais sa peau est là.
Dieu ne donne pas tous ses bienfaits à la même personne.
Où l'aiguille passe, le fil passe également.
Eloigne-toi des petits, car c'est Dieu qui les a frappés sur la tête.
Si mon coeur est étroit, à quoi me sert que le monde soit si vaste ?
Du fou, juste est la réponse.
Pendant que le sage réfléchit, le fou traverse la rivière.
À qui a dit la vérité, donnez lui un cheval, afin qu'après l'avoir dite, il puisse se sauver.
il faut six Juifs des plus rusés pour tromper un Arménien.