Mieux vaut un seul homme valeureux que cent lâches. |
Amasse dans ta jeunesse, tu trouveras dans ta vieillesse. |
Le voleur jure qu'il n'a pas volé, et son aplomb en impose même à ceux qui l'ont vu voler. |
De bouchée en bouchée, la prière est oubliée. |
Quand la poule pond, c'est le coq qui a mal au croupion. |
Pour parvenir au paradis, il faut d'abord ingurgiter du laurier-rose et du goudron. |
Les reproches mérités par le chacal tombent sur le berger. |
L'affamé s'est rendu chez le misérable, il lui a servi un bouillon d'oseille sauvage. |
Qui est emporté par le fleuve s'accroche à tout ce qui passe à sa portée. |
L'ami des jours où tout va bien ne vaut pas l'ami des jours où tout va mal. |
Que celui qui l'a enfanté le porte, qu'il lui fasse un berceau et le berce. |
Qui me trompe une fois, maudit soit son père ; qui me trompe deux fois, maudit soit mon père. |
Un homme sans enfant est un homme sans vie. |
La maison où manque la mère, même si la lampe l'éclaire, il y fait nuit. |
Une saison ne respecte pas l'autre. |
Si tu rencontres deux êtres qui vivent en harmonie, sois sûr que l'un d'eux est bon. |
Voyager ajoute à sa vie. |
L'homme sot cherche les racines du brouillard. |
Un mensonge en amène un autre. |
Avant d'accéder au bonheur, il faut d'abord souffrir et bien travailler. |
Seul l'homme malhonnête se laisse corrompre. |
L'orphelin ne réussit une chose qu'après l'avoir ratée sept fois. |
Les coups de tonnerre les plus menaçants ne sont pas toujours accompagnés de pluie. |
Défie la mort, les gens te craindront. |
Qui vante trop ses propres qualités n'est pas digne de l'admiration des autres. |
On a beau dire, on a beau faire, on n'obtient que mépris et indifférence. |
Aide les malheureux : un jour les situations peuvent s'inverser, tu seras aussi aidé. |
Ne te moque pas des malheureux, Yattou, car le malheur est contagieux. |
Le feu enlève toute impureté. |
La chance brise les pierres. |
Eloigne-toi des tiens : mieux vaut se plaindre à eux que se plaindre d'eux. |
Le prêt est une perte ; prêter, c'est perdre. |
Méfies-toi de la rivière qui est trop calme. |
Tu es esclave du mot que tu as prononcé, tu es maître de celui qui reste en toi. |
La fiancée s'est mariée, les bergers meurent d'ennui. |
Les mulets vont, et les chemins racontent. |
Avec une épouse, une maison tient bon ; avec deux épouses, elle a besoin d'appuis ; avec trois épouses, elle est en butte à tous les malheurs. |
Ton secret c'est ton sang ; si tu le donnes entièrement, tu meurs. |
Un procès se traite assis, et non debout. |
Un discours succinct est apaisant, s'il est long, il dégénère. |
Une belle fille est comme une aiguillée de soie. |
La mort nous guette tous, nulle part où s'enfuir. |
Si tu vois deux personnes ensemble, dis-toi que l'une en impose à l'autre |
Le silence embellit la bouche. |
Un arabe suffit à remplir le marché. |
La robe plaît à qui la porte, et non pas à celui qui la voit. |
La jeunesse enfante pour la vieillesse. |
Le monde est comme une maison à deux portes : tu rentres par-ci, et tu sors par-là. |
Le temps enfante sans étalon. |
Si tu as de nombreuses richesses donne ton bien ; si tu possèdes peu, donne ton coeur. |
Suis l'honnête homme, tu prendras de ses qualités ; suis le méchant, tu prendras de sa malfaisance. |
Qui décide de faire le Ramadan se résigne à avoir faim et soif. |
Les tiens doivent te défendre, comme tu dois les défendre. |
Un cheval libre coûte cent, un cheval attaché coûte deux cents. |
Si on doit lever le camp le matin, il faut attacher les poules la veille au soir. |
La blessure creuse mais guérit, la parole blessante ne cesse de creuser. |
L'homme n'est que poussière, et retournera en poussière. |
Qui n'est pas maître de sa langue aura à s'en repentir. |
Il n'est bon de parler qu'avec ceux qui comprennent. |
La pluie donne des roses, le feu engendre des cendres. |
Les imbéciles ont le rire facile. |
La langue aimable, le monde est à elle. |
L'homme est pareil à la figue de Barbarie : doux au-dedans, et plein d'épines au-dehors. |
La dette se met devant la porte, et empêche l'accès à la fortune. |
Qui vend son âne puis rachète son âne est un âne. |
L'homme puissant est souvent sans cœur, l'homme bon est souvent sans puissance. |
Fais ce que fait ton voisin, sinon déménage. |
Douceur et politesse, mais poignard sous le vêtement. |
Les insultes ne sont que des mots, les crachats ne sont que de l'eau. |
La bouche parle, mais la sincérité n'y est pas. |
La paresse a empêché la poule de voler. |
Choisis celle-ci, choisis celle-là, et tu finiras par ne prendre n'i l'une ni l'autre. |
Pour qui a soif, regarder l'eau ne désaltère pas. |
Il faut envier celui qui fait le bien, et non celui qui fait la mal. |
L'homme puissant lèse toujours l'homme faible. |