Temps qui se lève la nuit, dure peu quand le jour luit. |
Plus on y fait et plus on en retire. |
Oins-moi le pied, je t'oindrai le museau. |
La bêche mille fois l'eût-elle tourmentée, vigne d'un tel excès ne fut jamais gâtée. |
L'olivier de l'aïeul, le châtaignier du père, le mûrier confié par soi-même à la terre. |
Qui prend soin de me dépouiller, dit l'olivier, je le veux habiller. |
Courts rameaux, longue vendange. |
La bêche mille fois l'eût-elle tourmentée, vigne d'un tel excès ne fut jamais gâtée. |
Vigne peu loin, vigne sans prix. |
Qui du vent ne profite pas, s'il veut vanner après, croise souvent ses bras. |
Vanne sans nul retard, dès que souffle le vent. |
Mieux que labour vaut temps propice. |
Abondance de paille, abondance de grains. |
Rouge du soir, de temps serein donne l'espoir. |
Lune rouge, le vent bouge. |
Lune qui pâlit, d'eau nous avertit. |