Il faut commencer par se corriger soi-même avant de vouloir corriger les autres. |
L'ennemi le plus dangereux cache une épée derrière chaque sourire. |
Le sage ne cherche point à régler ce qui n'appartient point à son office. |
Le sage approfondit les grandes choses, et l'insensé les petites. |
Si le serpent ne mangeait les serpents, il ne deviendrait dragon. |
Il est plus facile d'accorder cent femmes que deux. |
Le crime ni le jais ne perdent leur noirceur. |
Qui croit avoir assez de vertu n'en a guère. |
On excuse celui qui ne s'excuse pas. |
Des feuilles du mûrier le temps fait du satin. |
Les dix mille choses procèdent du destin, pas la moitié d'une ne relève de l'homme. |
Nos ennemis sont nos flatteurs, nos véritables maîtres sont ceux qui abordent nos défauts. |
Qui a enduré souffrances sur souffrances est au-dessus des autres. |
L'apprentissage de l'enfance est gravé dans la pierre. |
Une fois décidé rien n'arrête un homme déterminé. |
L'homme ivre s'entretient avec les dieux. |
Un sourire ne dure qu'un instant, mais son souvenir est doux et agréable. |
Pour te faire respecter d'autrui, respecte autrui. |
Le portrait d'un bon père est pour son fils un livre. |
L'habitude est moins forte aujourd'hui que demain. |
On excuse celui qui ne s'excuse pas. |
Une cabane de chaume où l'on rit vaut mieux qu'un palais où l'on pleure. |
Si avoir sa femme toujours aimable n'est guère possible, l'être sans cesse soi-même n'est guère aisé. |
La piété filiale d'un seul homme illustre tout son siècle. |
Le respect des lois en fait la vraie force. |
Un savant peut songer à devenir philosophe, jamais un philosophe ne songera à devenir savant. |
Qui a mené la vie de gueux trois ans ne voudrait pas être mandarin un jour. |
Plus on a de connaissance moins on connaît de gens. |
II faut faire vite ce qui ne presse pas pour pouvoir faire lentement ce qui presse. |
Le sage vit dans le présent sans lui sacrifier l'avenir. |
Pour celui qui n'a côtoyé toute la journée que des visages fermés, un sourire est un rayon de soleil. |
Les pleurs de l'infortuné sont une source abondante dont le cours ne s'arrête que par épuisement. |
Les larmes du malheureux ne peuvent être essuyées que par ceux qui savent en répandre. |
L'homme riche a des parents à tous les degrés ; l'homme pauvre n'est connu de personne. |
Se rencontrer et devenir ami, rien de plus facile ; le demeurer et vivre en paix, voilà qui est difficile. |
Dans l'enfance, tous les hommes sont frères ; dans l'âge adulte, chacun tire de son bord. |
Dans les jours d'abondance, souviens-toi toujours de tes jours de pauvreté. |
Plus on réunit d'hommes, plus il y a de médisances. |
L'enseignement chasse l'ignorance, comme la nourriture chasse la faim. |
Les parents bien élevées enseignent à leurs enfants la politesse ; les gens vulgaires, l'impolitesse. |
Se connaître, c'est connaître les autres : utilisez votre coeur pour mesurer celui de votre prochain. |
Avant que de vouloir perfectionner les autres, pensez à vous perfectionner vous-même. |
La conversation d'un homme est le miroir de ses pensées. |
Pensez trois fois avant d'agir, et vous n'aurez aucun repentir. |
Les paroles vont comme le vent ; les écrits restent. |
Boire quelques verres de vin avec un ami intime est peu de chose ; prononcer quelques paroles avec ceux qui ne partagent pas nos idées, c'est beaucoup trop. |
Parler lentement n'est pas le fait d'un sot ; parler trop vite n'est pas le fait d'un sage. |
Si les murs ont des fissures, les cloisons ont des oreilles. |
Une seule parole malencontreuse ruine une affaire. |
La vie de l'homme est éphémère, mais elle porte toujours avec elle les chagrins de mille ans. |
Une foule de jeunes gens meurent ici-bas ; ceux qui atteignent la vieillesse sont en petit nombre. |
Les jours de tristesse sont longs ; les jours de joie sont bien courts. |
Tout passe ici-bas, il n'y a aucun festin de durée perpétuelle. |
L'homme n'a pas cent jours de bonheur ici-bas ; la fleur ne conserve pas sa couleur cent jours. |
En causant, durant une nuit, avec un Sage, on profite plus qu'en étudiant durant dix ans. |
En étudiant, il faut apporter toute son attention ; un seul caractère vaut dix mille livres d'or. |
Plus on étudie, plus on constate que l'on ignore beaucoup de choses. |
Passez trois jours sans étudier, vos paroles n'auront plus de saveur. |
La bonne fortune est une récompense pour les bons ; elle est une calamité pour les méchants. |
L'homme ne voit que le moment présent, le Ciel embrasse au loin l'avenir. |
L'homme est sous la dépendance du Ciel ; le navire, sous celle du pilote. |
Le bien et le mal reçoivent toujours leur récompense ; elle arrive seulement un peu plus tôt, ou un peu plus tard. |
En faisant le bien, on honore les Esprits ; en faisant le mal, on s'attire le châtiment du Ciel. |
Le destin règle notre sort, nous ne pouvons même disposer d'une demi-heure. |
Apprendre, c'est ramer à contre-courant, dès qu'on s'arrête, on recule. |
Le chemin le plus long est celui où on s'arrête souvent. |
Qui bâtit sur l'espérance bâtit sur le sable. |
Laissez au tigre le soin d'attaquer le lion. |
Qui a les mains gelées ne trouve point le pain trop chaud. |
Qui dit des injures ne choisit pas ses mots, qui frappe ne compte pas ses coups. |
Le médecin d'un âne ne se guérit pas soi-même. |
À langue pendue, courte corde. |
La langue diffuse plus de venin que cent morsures de serpents. |
Une langue va plus vite que deux pieds. |
Qui est incapable de voir loin, tombe. |
Paroles qui volent ne vont pas loin. |
Trois verres de vin font naître cent querelles. |
Qui est borgne plaint les aveugles. |
Quand les cuisiniers se querellent, tout refroidit ou tout brûle. |
Qui aime véritablement se donne corps et âme. |
Qui a trouvé la mesure de son cœur sait celle de tous les autres. |
Où l'amitié n'est pas une vertu, il ne peut y avoir de véritable amitié. |
Le talent sans la vertu fait un esclave sans maître. |
Les ruisseaux forment les rivières, et les bonnes actions les vertus. |
Les morsures de la médisance font plus de mal que la rage. |
Un coeur inconstant est une rivière qui n'a pas de lit. |
Les coeurs les plus faciles à se donner sont aussi les plus prompts à se reprendre. |
Si l'on va au coeur par le mensonge, on en sort par la vérité. |
À coeur de fer, barrière de feu. |
On perd plus d'amis par ses demandes que par ses refus. |
On peu se passer des hommes, mais on a besoin d'un ami. |
L'héritage le plus sûr est celui des vertus. |
La modestie et la bienfaisance sont les deux ailes du sage. |
Le glaive le plus aigu ne saurait blesser l'innocence. |
La modestie est le plus beau diamant que puisse porter une jolie femme. |
Plus une femme est belle et parée, plus elle y perd de n'être point modeste. |
La femme la mieux louée est celle dont on ne parle pas. |
Les époux qui s'aiment se disent mille choses sans se parler. |
Si la cuisine n'est pas un art dans les campagnes, la pharmacie n'y est pas une science. |
L'égalité d'humeur est un bon bouclier. |
Un chien poussé à bout peut sauter par dessus un mur. |
Un brave ne craint pas d'être de condition modeste. |
Un homme modeste ne parle jamais de soi. |
Lorsque le Prince est modeste, le peuple devient honnête. |
Soyez modeste, on ne se fera point une peine de vous accorder de l'estime. |
Une longue prospérité enfante la négligence et l'orgueil. |
L'imbécile dort toute sa vie, il ne se réveille que le jour de sa mort. |
L'imbécile est celui qui prend ses rêves pour des réalités. |
Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt. |
Le sac à mensonges n'a pas de fond. |
La bouche dit « oui », le cœur dit « non ». |
L'emprunteur se tient debout, et le prêteur se tiendra à genoux. |
Le huitième jour du huitième mois, chacun a le pouvoir de retourner une situation en sa faveur. |
Si tu veux remplir ta vie, plante un arbre, fais un fils et écris un livre. |
On n'utilise pas une hache pour éloigner la mouche du front de son ami. |
Mille suppliques ne valent pas une menace. |
Il ne vient rien à Pékin, et cependant il n'y manque rien. |
Un grand parleur ne manque jamais d'ennemis. |
Les enfants des forgerons n'ont pas peur des étincelles. |
Une mère ne doit jamais être séparée de ses enfants. |
Veillez sans cesse sur vous comme si vous étiez sur le bord d'un abîme. |
N'aie pas peur d'aller lentement, crains seulement de t'arrêter. |
La langue de la femme est plus pointue qu'une aiguille. |
Une petite poutre ne peut soutenir un grand poids. |
Rien n'est fait, quand sur dix pas, il en reste un à faire. |
Une baguette est facile à briser, dix baguettes sont dures comme le fer. |
Être homme est facile, être un homme est difficile. |
Quand il n'y a pas de champ à vendre, il y a bien du grain à acheter. |
Qui vend les secrets des autres donnera les siens à bon marché. |
Les femmes et les sots ne pardonnent jamais. |
Le chemin le plus long est celui où l'on tombe. |
Les grandes âmes ont des vouloirs, les autres n'ont que des velléités. |
L'argent est une richesse morte, les enfants sont une richesse vivante. |
Ce n'est pas le vin qui fait l'ivrogne, mais le vice. |
Une ivresse efface mille tristesses. |
Le mérite de celui qui loue fait le prix de la louange. |
La liberté n'est que la distance qui sépare le chasseur du gibier. |
Un blâme pèse plus que mille louanges dans la balance de l'opinion. |
Un travail qui aura coûté plus de cent années d'effort peut être détruit en une seule journée. |
Un moment d'impatience procure souvent un regret qui dure toute la vie. |
Blâmer les intentions des autres, c'est se blâmer soi-même ; se supporter, c'est supporter les autres. |
Un mot venu du cœur tient chaud durant trois hivers. |
Qui me flatte est mon ennemi ; qui me réprouve m'enseigne. |
Une maison pleine d'enfants ne vaut pas une seconde épouse. |
Quand la chance est de notre côté, il faut savoir en profiter. |
Les profits injustes sont comme la fausse monnaie ; plus on en a, plus on risque. |
Entre époux, pas de querelle qui résiste à la nuit. |
Chose apprise dans l'enfance est gravée dans la pierre. |
Qui a fermé sa porte est au fond du désert. |
Un vent violent révèle la force de l'herbe. |