| S'il est bon d'être brave, il l'est d'être prudent. |
| Les corbeaux volent là où est la charogne. |
| L'intérêt est la pierre de touche des hommes. |
| Poupées à la mode, têtes sottes ! |
| Il vaut mieux être pauvre avec honneur qu'augmenter son bien avec honte. |
| Un jour sans prière est un jour sans bénédictions. |
| Dans les bénédictions de Dieu sont les chemins de Dieu. |
| On a l'arbre selon qu'il est soigné. |
| Paresse appauvrit, labeur réchauffe. |
| Qui dort au temps des semailles ne trouve pas de saison de mai. |
| Mieux vaut se débarrasser d'un coq que de mourir de faim. |
| Si on envoyait à la rivière un sot, il n'y trouverait pas de l'eau. |
| Le bon marché est le mauvais marché. |
| Matelas selon la couchette, dépense selon la recette. |
| Il ne faut qu'un œil au vendeur, il en faut cent à l'acheteur. |
| Argent perdu, prou perdu ; honneur perdu, plus perdu ; salut perdu, tout perdu. |
| Aujourd'hui fort, et demain mort. |
| Aboyer n'est pas mordre. |
| La feuille tombe, et puis l'arbre à son tour. |
| À son plumage, on reconnaît l'oiseau. |
| La solitude vaut mieux qu'habiter avec la discorde. |
| Courir ne fait pas arriver. |
| Un clou fait perdre un fer, et le fer un coursier, et le cheval le cavalier. |
| Ne dis pas je le veux, sans savoir si tu peux. |
| Nous verrons, dit l'aveugle. |
| Une tête de beurre est bonne loin du four. |
| La patience est une herbe qui ne se trouve que dans le jardin des capucins. |
| Un avare écorcherait un pou pour en avoir la peau. |
| On ne puise pas au ruisseau quand on peut puiser à la source. |
| Pour boire de l'eau et coucher dehors, il ne faut demander congé à personne. |
| Je fais comme je peux, et non comme je veux. |
| Coupez les pouces des fileuses flamandes, et la Flandre meurt de faim. |
| Petit esprit, pire ennemi ; vieille femme, mauvaise âme. |
| Et maintenant, mettons-nous en besogne. |
| Jamais année sèche ne fera riche son maître. |
| Récompense d'après le travail. |
| Les mains des femmes, comme les dents des chevaux, ne peuvent être en repos. |
| On ne jette pas des roses aux pourceaux. |
| Mal sur mal n'est pas santé. |
| Qui vend n'a besoin que d'un œil, qui achète doit en avoir cent. |
| La folie aime la compagnie. |
| On connaît l'ami dans le besoin, et le riche après la mort. |
| La vérité s'endurcit au marteau. |
| La discorde détruit, et l'union fait la force. |
| L'amour se trouve du côté ou pend la bourse. |
| Il faut savoir se courber si l'on veut faire son chemin en ce monde. |
| Deux chiens ne s'accordent jamais pour un os. |
| L'une met sur la quenouille ce que l'autre file. |
| Un hypocrite parle avec deux bouches. |