Quand il y en a pour trois, il y en a pour quatre. |
Quand chacun s'aide, personne ne se tue. |
À force de tirer, le cheval devient rosse. |
C'est la poule qui chante qui a fait l'œuf. |
Un pet est une risée, une vesse est une querelle. |
Comme il t'a fait, fais-lui. |
On reprend son bien où on le trouve. |
Il faut faire carnaval avec sa femme et Pâques avec son curé. |
Femme qui écoute et ville qui parlemente sont bientôt prises. |
Il vaut mieux souffrir d'un gueux que le tuer, la gabelle (abattoir) s'en paie trop cher. |
Faites un pont d'or à l'ennemi qui s'en va. |
À qui fait tort, tort arrive. |
Celui qui est larron croit que chacun lui est compagnon. |
Celui qui est maréchal croit que chacun ferre. |
Celui qui ne mange pas à la table mange à l'étable. |
Celui qui fait bien un panier, fait bien une charpigne (corbeille). |
Ma chair m'est plus près que ma chemise. |
En ménage, il y a une plume dans l'oreiller qui rarrange tout. |
La rancune des parents est une merde d'ouselot (de petit oiseau) qui est bientôt refroidie. |
La bique cache sa graisse. |
Toutes les servantes font balai neuf. |
Les grosses cordes font les gros nœuds. |
Malheur à l'oiseau d'un mauvais nid. |
Le hasard est un dieu dont tout le monde réclame un peu l'appui. |
Quand vous avez une bonne soupe de faite, un diable vient qui chie dedans. |
Traîne-cul vit, lève-cul meurt. |
On ne sait guère de quelle mort on doit mourir. |
Mieux vaut court vêtu que montrer son cul ! |
Aux filles de bonne maison, la chemise passe le cotillon. |
À grasse cuisine, pauvreté est voisine. |
Qui tire bien au râtelier, tire bien à la charrue. |
Telle bête, telle clochette. |
Jeune femme, bois vert et pain tendre font bientôt maison à vendre. |
Pour le foie de la lotte, l'homme vend sa culotte. |
Tout fait ventre, pourvu que ça y entre. |
Jamais poil de bique n'a étranglé loup. |
On n'engraisse pas les cochons avec de l'eau claire. |
Les poules pondent par le bec (il faut les nourrir). |
Un essaim de mai vaut un veau de l'année. |
Essaim de mai vaut vache à lait. |
Quand la queue de la vache dépasse le jarret, elle donne abondance de lait. |
Jamais cheval jarretier (jarret) n'a laissé son maître dans le bourbier. |
Celui qui vend une voiture de fumier enlève un mille de paille à son grenier. |
On est plutôt marié que bien logé. |
Tout genre (gendre) et toute bru sont des gens d'autru (étrangers). |
Il y a écrit sous la queue du loup que jamais gendre ne fera prou. |
Il y a écrit sous la queue du chien que jamais bru ne fera bien. |
Chaque mariage, chaque ménage. |
La beauté, les agréments, tout passe, et le vice reste. |
Il n'y a si belle chaussure qu'elle ne devienne savate. |
La beauté ne se mange pas à la cuillère. |
Il a mis sa culotte de tremble (peur). |
Pour la moitié d'une lotte, la femme trousse sa cotte. |
Jeune femme et pain chaud sont des ruine-outau. |
Il vaut mieux tête faite que tête à faire. |
Tant vaut la femme, tant vaut le ménage. |
En lieu bas, sème ton froment ; en lieu haut, plante ton sarment. |
Lièvre en cul, perdrix en tête, plomb perdu. |
Beaucoup de poudre et peu de plomb amènent le gibier à la maison. |
Courte chemise et long jupon, c'est la femme d'un joueur de violon. |
Douze métiers, treize misères. |
Bon marché n'emplit pas la bourse. |
À courir foires et marchés, un qui gagne et cent ruinés. |
Il faut toute sorte de gens pour faire un monde. |
Grand vent, grande pluie. |
Pluie du matin n'est pas journée. |
Au commencement ou à la fin la lune rousse a du poison et venin. |
Tonnerre du matin se répète le soir. |
Quand l'hirondelle fait son nid, ne cherchons plus d'abri. |
Poule qui chante et coq qui danse méritent la potence. |
La mort d'un chat présage la décadence de la maison. |
Autant de fois la caille chante, autant de francs vaudra le froment. |
Araignée du midi, souci ; araignée de la nuit, profit. |
Du mois de mai la chaleur de tout l'an fait la valeur. |
Jeune femme et vieux chevaux mènent l'homme au tombeau. |