Le brouillard ne peut se dissiper avec un éventail. |
La pierre précieuse, non taillée, ne brille pas. |
Le jour idéal pour réaliser une chose, c'est le jour où on a décidé de la faire. |
L'idiot est celui qui cherche des poissons dans les arbres. |
Le succès appartient à celui qui sait tenir un quart d'heure de plus. |
Réussir sans un travail assidu est aussi peu probable que de récolter là ou l'on n'a pas semé. |
Constater par soi-même est préférable que cent ouï-dire. |
La vie de chacun est inscrite sur les lignes de son visage. |
Les dieux brillent sur le front du juste. |
Qui ne peut vivre dans l'honneur doit mourir dans l'honneur. |
Nourrissez un ingrat pendant trois semaines, il vous oubliera en trois jours. |
Il faut payer suivant son rang. |
Gens détestés vivent longtemps. |
Jugez d'une chose comme un aveugle d'un éléphant. |
En cherchant le vieux, on apprend du neuf. |
De tout un peu, et jamais trop de tout. |
Pour arriver à s'aimer, il faut avant tout se comprendre. |
On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant. |
Le sourire est la source du bonheur et de la fortune. |
Face à un ivrogne, les murs eux-mêmes s'écartent. |
J'entends, j'oublie ; je vois, je retiens ; je fais, je comprends. |
Un rat aux abois peut mordre un chat. |
Le vouloir rend possible l'impossible. |
Qui redescend d'une montagne de joyaux les mains vides mérite de mendier sa vie. |
Même la pensée d'une fourmi peut toucher le ciel. |
Un bon maître est celui qui accepte d'être pillé par ses élèves. |
Un mensonge inaugure un voleur. |
L'ignorant se vante d'une réussite, le sage se tait sur ses nombreux succès. |
Mettre un enfant au monde est plus facile que de l'élever. |
Qui crache sur le ciel, et comme le chien qui aboie sur la lune. |
Qui veut tuer le tigre doit ménager sa peau. |
Plutôt un étranger près de chez soi que des parents trop éloignés. |
La cause d'un mal que l'on cherche ailleurs, et parfois tout près de nous. |
Quand on prend un voleur, et qu'on le regarde de près, on reconnaît quelquefois son enfant. |
Trop de hâte t'éloigne du but ; pour y parvenir, hâte-toi lentement. |
Si tu es pressé, fais un détour. |
En étudiant le passé, on comprend le présent. |
Le pied du phare est sombre, comme l'homme a ses défauts cachés dans son ombre. |
La glace, née de l'eau, est encore plus froide que l'eau. |
Un compagnon en voyage, une âme compatissante, voilà le comble du bonheur. |
Si tu veux commencer une chose, envisages déjà sa fin. |
Le coeur d'un enfant âgé de trois ans lui reste jusqu'à ses soixante-dix ans. |
La grenouille, dans sa petite mare, ignore le grand océan. |
Quand il y a trop de bateliers, le navire se dirige vers la montagne. |
L'homme raisonnable s'accommode à toutes les circonstances et les situations de la vie, de même que l'eau prend la forme de tous les vases où elle est versée. |
Il n'y a pas d'homme dont on ne puisse tirer quelque chose. |
Le sot lui-même a ses propres qualités. |
Blesse-toi, et tu sauras ce que les autres ressentent. |
Même dans l'oeil du diable, il y a des larmes. |
L'aveugle ne craint pas les serpents. |
Dans l'eau trop claire, tu n'y vois pas de poissons. |
D'un soulier, même neuf, on n'en peut faire un bonnet. |
Le chien ingrat mord la main qui le caresse. |
La branche de saule ne rompt pas sous la neige. |
Conduis-toi suivant le lieu où tu es. |
Une bonne médecine est amère. |
Les absents que l'on aime s'éloigne chaque jour davantage. |
Grands mots, pauvres actes. |
Les belles-filles deviendront à leur tour des belles-mères. |
Être trop poli, c'est être impoli. |
En touchant du vermillon, on se teint de rouge. |
On n'éteint pas un incendie en apportant du bois dans ses bras. |
Un mot échappé ne peut se rattraper. |
Ce qui est fait est fait, le passé ne revient plus jamais. |
La fleur tombée ne revient plus sur l'arbre. |
La bouche est la porte du malheur. |
Pour la bouche, on n'a pas encore fabriquer de portes à serrure. |
Le singe, lui aussi, tombe de l'arbre. |
Si vous haïssez quelqu'un, laissez-le vivre. |
Les diseurs de bonne aventure ne connaissent rien de leur propre sort. |
La poussière accumulée finit par former des montagnes. |
Quand tous les épis lourds de grains mûrs baissent la tête, celui qui reste droit et qui se fait remarquer, c'est l'épi vide. |