Le chanceux puise sa fortune dans un seau d'eau. |
Que pleurent cent yeux plutôt que les miens versent une larme. |
Ce qui se prête par la main se récupère par la course à pied. |
L'éducation devance l'école. |
Celui qui t'apprend vaut mieux que celui qui te donne. |
La charrue, autant que le fusil, honore la main de l'homme. |
Les bienfaits que tu reçois sont des dettes envers les autres hommes. |
Ton sourire est un don que tu accordes à tes semblables. |
Il n'est point besoin de conseiller à l'orphelin de pleurer. |
Ne vit dans les tourments que celui qui comprend. |
Ton frère est celui qui te sied, et non celui qui te plaît. |
La fortune de l'avare est pour Satan. |
Travaille pour réussir, et ne fais point comme le sot, qui veut cacher le soleil avec un crible. |
Demande à l'âne : Qui est ton père ? ; il te répondra : Le cheval de mon oncle. |
Fais le bien pour ton prochain, tu le retrouveras dans la maladie et dans le besoin. |
Une bonne santé vaut mieux qu'une poche pleine. |
Un coup sanglant vaut mieux qu'une parole venimeuse. |
La blessure du verbe est pire que la blessure de l'épée. |
La douleur de la maladie fait supporter l'aigreur des médicaments. |
La vérité est un lion, le mensonge est une hyène. |
Sois sincère avec autrui, Dieu te protégera de tout ennui. |
À renifler avec discrétion le pet de l'effronté, il vous juge sans nez. |
Contrarie tes pulsions, tu te reposeras. |
Accomplis la prière qui est un devoir, et poursuis ton chemin. |
Satisfaits aux obligations, et fais ce qui te plaît. |