Si tu es né avec une réputation de voleur, tu n'auras jamais bonne renommée. |
La progéniture d'une femme qui fait du bien aux enfants d'autrui peut souffrir, mais ne pâtira jamais. |
Si tu coupes une barbe, il en sort du sang ; si tu coupes un sein, il en sort du lait. |
Si bien que soit l'enfant sur le dos de sa grand-mère, rien ne vaut sa mère. |
Si tu vois une poule sans ses petits, ne dis pas qu'elle n'a pas pondu, mais pense qu'ils sont morts. |
Si l'enfant dit qu'il est rassasié, c'est que c'est sa mère qui l'a nourri. |
La parole sans proverbe est comme une sauce sans sel. |
Si rempli que soit le grenier, il se videra. |
Nul ne peut se vanter de se passer des autres. |
L'oiseau dont les jours sont comptés n'écoute pas les conseils. |
Le vice, ce n'est pas l'argent, c'est le luxe. |
Ce que la vache a mangé, c'est ce tète la génisse. |
Mieux vaut mourir couché dans son lit que d'être dévoré par un lion. |
La sottise a une mauvaise mémoire. |
Le chemin le plus court pour aller d'un point à un autre n'est pas la ligne droite, c'est le rêve. |
Si on te lave le dos, lave-toi le ventre. |
On ne balaie pas la chambre pour mettre les déchets sous le lit. |
La parole n'est pas une colline, elle se déplace. |
Seul le crapaud peut dire si le crocodile a mal aux yeux. |
Un doigt ne démolit pas la maison, mais il la montre à ses démolisseurs. |
Le miel n'est jamais bon dans une seule bouche. |
Le caméléon dit : ce n'est pas marcher doucement qui retarde, c'est faire demi-tour. |
On ne peut pas dire que la biche saute, et que son fils ne peut pas le faire. |
Si tu sors pour montrer ta malfaisance, que ton feu flambe. |
L'oiseau noir dit que la vérité fait rougir les yeux, mais ne les crève pas. |
Dire la vérité et se coucher avec la faim vaut mieux que mentir et se coucher le ventre plein. |
La souffrance en commun unit plus que la joie. |
Si celui qui soigne un malade est son héritier, le malade ne guérira jamais. |
Pleurer ne fait pas tomber les lèvres, être assis n'use pas le derrière, regarder n'abîme pas l'oeil. |
Tout est entre les mains de ta mère. |
Si bien que soit l'enfant sur le dos de sa grand-mère, rien ne vaut sa mère. |
Le charbon ne craint pas le feu. |
La souffrance a pondu l'oeuf, la parole le fera éclore. |
Avant de te rendre de bonne heure dans ton champ, que la chance t'y précède. |
On a beau donner des conseils à l'homme stupide, il ne les écoute jamais. |
Le monde est vaste, mais celui qui n'a pas de chance s'y coince la tête. |
L'homme stupide a dans la tête des excréments de vache. |
L'anus ignore les choses d'en haut. |
Le monde est un palabre, une causerie, un dialogue. |
Qui court après le temps perdu n'attrape que du vent. |
La femme est comme le feu, elle vous réchauffe ou elle vous brûle. |
Le nourrisson se nourrit de ce que sa mère a mangé. |
L'oiseau se sauve par son bec, l'homme se sauve par sa bouche. |
Qui cherche à résister au vent finit à terre bien souvent. |
L'initiation commence dans le berceau, et se finit dans la tombe. |
La blessure d'une mauvaise parole est longue à guérir. |
Le vieillard se chauffe dans ses vieux jours avec le bois ramassé dans sa jeunesse. |
Les souris de l'avare sont plus grosses que lui. |
Quand le voisin a fait une faute, vous levez le doigt ; si c'est vous, vous le cachez. |
Les oreilles grandissent, mais jamais plus haut que la tête. |