Proverbes
Examine une affaire attentivement, tu reconnaîtras ses points forts et ses points faibles.
Si dans sa maison on témoigne du respect à son père et à sa mère, pourquoi aller au loin pour brûler des parfums (dans les temples) ?
Pour le pauvre il est difficile de ne pas être mécontent ; pour le riche il est facile de ne pas être orgueilleux.
L'homme parfait et supérieur ne connaît que la justice, les petites âmes ne connaissent que le gain.
Le compatissant ne sera jamais riche, et le riche jamais compatissant.
Si tu as de l'argent emploie-le, car après la mort tout tombe dans le néant.
Les lieux inaccessibles au vol de l'oie sauvage ne le sont pas à l'homme qui cherche les richesses et la gloire.
Si la route est longue, on connaît la force du cheval ; une longue suite de jours fait connaître le cœur de l'homme.
Quiconque n'a qu'une capacité médiocre ne sera jamais un homme parfait.
Quiconque ne se courrouce jamais n'aura jamais de bravoure.
Qui cède aux hommes n'est pas dénué de bon sens, car il en tire plus tard son profit.
L'homme qui pendant dix ans jouit d'un destin favorable n'est troublé ni par les génies ni par les démons.
Si nous tenons à un pied de terre, pourquoi les hommes se donneraient-ils de la peine pour nous ?
Quoiqu'il ait épuisé le savoir, l'homme cependant ne sait rien.
L'homme sage s'interroge sur lui-même, l'homme vulgaire interroge les autres.
L'homme auquel la fortune est favorable se fait craindre par les démons, mais si son temps est passé, les démons viennent l'attaquer à leur tour.
Le dragon et le tigre obéissent à un esprit élevé ; les génies et les démons révèrent le vertueux et le grave.
L'eau profonde coule lentement ; les gens honorables parient et ordonnent avec douceur.
Si le cœur est hautain, la marche des affaires est arrêtée ; si les bords sont hauts, le courant de l'eau est caché.
La figure d'un homme te fait connaître ses bons et ses mauvais côtés.
Les gens qui ont l'âme petite et étroite sont toujours mécontents et tristes.
Ne te mets pas en colère pour peu de chose, une jeune tête ne tarde pas à blanchir.
Partout il y a de l'or jaune dans le monde, mais les gens à barbe et à cheveux blancs y sont rares.
Les désirs de l'homme peuvent être contrariés, mais il faut se soumettre aux lois du ciel.
L'homme qui vient d'un lieu éloigné est méprisé ; une chose qui vient d'un lieu éloigné est estimée.
Les choses cachées dans les replis du cœur, les esprits les voient comme des éclairs.
Les paroles que l'homme se dit à lui-même, le ciel les entend comme le tonnerre.
Pour celui dont l'esprit n'est pas obscurci, toutes les lois sont claires.
Si l'homme ne s'inquiète pas de ce qui est loin, le malheur est nécessairement près de lui.
Parmi trois personnes qui marchent ensemble, il y en a une qui peut être ton maître.
Qui est constant et grave se conservera toujours.
Si tu reçois un bœuf de quelqu'un, rends-lui un cheval.
L'homme meurt pour ses richesses ; l'oiseau crève à force de manger.
Celui qui est soumis au ciel se conserve ; celui qui se révolte contre le ciel se perd.
II faut habiter à côté d'un bon voisin, et avoir des relations avec un bon ami.
Un homme d'esprit qui veut s'instruire n'a pas honte d'apprendre de son inférieur.
Celui qui est poli envers les autres a sûrement le droit de demander (à son tour).
II vaut mieux boire peu de vin, et savoir beaucoup de choses.
Au lieu de présenter du vin aux amis, il vaut mieux donner du riz cuit à manger (aux indigents) trois fois par jour.
À force de parler on se trompe ; à force de manger on fatigue son estomac.
Où il y a trop de richesses, les paroles sont altières.
Recevoir a son motif, perdre n'en a pas.
L'homme (intérieurement) tranquille ne parle pas (beaucoup) ; l'eau tranquille (en équilibre) ne coule pas.
Celui qui arrive quelque part avec de mauvaises intentions en sort aussi bien vite.
Ne t'abandonne pas à une vaine colère ; le soleil se couche chaque jour à l'occident.
Si l'homme est pauvre, il a peu d’esprit ; si le cheval est maigre, son poil est long.
Si tu es lié d'amitié avec d'autres, cette amitié se changera à la longue en respect.
Étant utile aux autres hommes, tu es utile à toi-même.
Borne-toi à faire le bien, et n'en demande ni la récompense ni l'équivalent.