Proverbes
N'épouse pas une femme de grande taille, elle te mettra dans l'embarras en ce qui concerne vêtements et tiroirs.
Celui qui épouse la fille du frère de son père connaît le troupeau du mouton qu'il égorge.
Chante la chanson de celui dont tu partages la demeure.
Si tu fais une bêtise, cela n'a pas d'importance ; si un autre en fait une, proclame-la.
Celui qui est seul est moins qu'un.
Fie-toi à ta bonne étoile, mais ne sombre pas dans une résignation fataliste.
Le fruit de ton labeur, tu dois le cueillir en son temps.
Un salut attire une conversation.
Plaisante avec un effronté, il te montrera son derrière.
Si vous ne pouvez donner de l'argent aux plus démunis, offrez leur votre sympathie.
La vérité est la fille de la franchise, le mensonge est le fils de l'hypocrisie.
Mieux vaut boire l'eau de la mer qu'accepter la faveur d'un tyran.
Un peu pour Dieu, et un peu pour mon cœur.
Le paradis sur la terre se trouve entre les seins d'une femme.
Le vol est un ver qui ne meurt ni par l'insulte ni par la hache.
Que celui qui n'a point confiance en son médecin supporte patiemment sa maladie.
Chose donnée de bon cœur vaut son pesant d'or.
L'homme prudent ne s'engage dans un nouveau projet qu'après mûre réflexion.
Mieux vaut savoir refuser que d'accepter l'hospitalité de celui qui donne à contre-cœur.
Si le pigeonneau n'avait point roucoulé, le serpent ne l'aurait pas trouvé.
Qui se complaît dans la folie n'a que faire de la raison.
Conseille l'ignorant, il te prendra pour son ennemi.
Marche d'un pas ferme dans l'adversité, et le front levé.
La faim est une esclave, et la satiété est sa maîtresse.
Si le père est oignon et la mère ail, comment le fils sentirait-il bon ?
Prenez garde aux hypocrites, leur être extérieur ne reflète pas leur intérieur.
Un homme sans instruction ressemble à un chien non dressé.
Ne vexe pas un imbécile, il ne te vexera pas ; ignore-le, et poursuit ton chemin.
Toute maladie peut-être soignée, mais la sottise est incurable.
Le maître parmi les hommes est celui qui prend soin de sa santé.
Face à un sot, garde le silence, et laisse son ignorance se consumer d'elle-même.
Sème du blé mais non pas des épines, tout le monde t'aimera et t'appréciera.
Il n'y a que celui qui reçoit les coups qui ressent la douleur.
Les lèvres de la bien-aimée sont comme du sucre, et ses joues comme de l'ocre.
La haine est aveugle, et les jaloux y basculent.
Aime-moi comme tu aimes ton frère, et règle tes comptes avec moi comme avec ton ennemi.
L'envieux méconnaît le mérite comme la bouche amère la saveur de l'eau.
Mon coeur est pour mon enfant, mais le coeur de mon enfant est comme une pierre.
L'oppression des parents est plus amère qu'un coup de sabre.
L'opinion du sage vaut mieux que la certitude de l'ignorant.
La parole d'un homme d'honneur vaut mieux que celle de mille bouches.
Une fois le métayer mort, le potager est à l'abandon.
Si l'avare te renvoie, tu passeras la nuit chez l'homme généreux.
Une poignée de nourriture, quand on est affamé, rend conscient de la valeur des choses.
L'invité est un invité même s'il reste un hiver et un été.
Se rassasier sans arrêt ni mesure engendre la paresse.
Un jour est plus doux que le miel, et un autre plus amer que la coloquinte.
L'avare assis sur un coffre-fort, se plaint encore de la faim.
Tant qu'à faire l'aumône, mieux vaut qu'elle profite aux proches.
Quand la générosité est descendue, descend aussi l'avarice.
Le don que la main a donné sera poursuivi par le pied.
Personne ne sait ce qu'il y a dans le cœur d'un homme, sauf Dieu.
L'homme rassasié ne connaît pas les douleurs de l'affamé.
Demande à celui qui après avoir été rassasié est devenu affamé, et non pas l'inverse.
Nul ne connait la condition du pauvre, sauf le pauvre.
Consomme le grain de ton pays, même si ce n'est que de l'orge.
Qui n'a pas de blé se contente de l'orge.
Après la gêne l'aisance, et après le stress la détente.
Le goudron amer de la dignité vaut mieux que le miel de la tranquillité.
Que celui qui donne ses biens de son vivant fasse appel à Dieu, mais Dieu ne l'aidera pas.
Qui a honte de dire non à un mendiant est dupé par le diable.
Malchanceux pour lui-même, chanceux pour les autres.
Dis bonjour à un bédouin, et tu auras perdu ton pain.
Contente-toi de peu, et Dieu t'apportera beaucoup.
Qui mange devant un être affamé sans partager, que Dieu le prive de son gagne pain.
Apprends ce qui peut te servir, et la récompense divine ne te décevra pas.
Tout avare ira en enfer, même s'il adore Dieu nuit et jour.
La charité chasse le mal, et le fidèle serviteur de Dieu ne le connaît pas.
Oubli le souci, et il t'oubliera.
Passer la nuit au froid vaut mieux que d'accepter l'hospitalité d'un coquin.
La justice du roi importe plus au peuple que la récolte.
Manger seul vaut mieux que de partager la nourriture des envieux.
Le silence est la sagesse de toutes les sagesses ; regarde, vois, et tais-toi.
Le désagrément est une chose que l'impatience double.
L'homme sage ne renie jamais les siens quelle qu'en soit la raison.
L'été est un homme plaisant, l'hiver une femme bien habillée.
Si un proche est trop gentil à ton égard, sache qu'il va te solliciter pour ses propres besoins.
Le bâton ne laisse personne désobéir.
Qui mange seul, s'étrangle seul.
Un ennemi raisonnable vaut mieux qu'un ami ignorant.
Il en reste toujours assez au fond de la marmite pour inviter ton voisin.
Si ton dîner n'est pas prêt, celui de ton voisin l'est.
Fais ce que fait ton voisin, sinon déménage.
Choisis ton voisin avant de choisir ta maison.
L'avenir est une femme enceinte.
Si tu n'as pas de souliers, pense à celui qui n'a pas de pieds et loue le Seigneur.
Cause du tort à un homme, et ne te tracasse pas ; cause du tort à ta femme, mais méfie-toi.
Consulte ta femme, mais ne tiens pas compte de son avis.
L'homme n'acquiert la sagesse que par ses erreurs du passé.
Tout égoïsme est sans limites.
Au début tout est plaisir, mais à la fin tout est regret et repentir.
Seul le pieu ne pense qu'à sa tête.
Entretiens l'égoïste un an, et il ne te fera pas dîner un soir.
La tête qui ne change pas d'avis est un amas de terre.
La main que l'on baise, et qui ne nous épargne pas, mérite d'être brisée.
Le célibat dans la dignité vaut mieux qu'un mariage avilissant.
Être grand par la dignité vaut mieux qu'être grand par la prospérité.
La serrure protège la porte ; la sagesse protège la fille.
Si celui qui parle est fou, que celui qui l'écoute soit sage.
Le sage comprend au clin d'œil, et l'ignorant au coup de poing.
Qui t'aime te mâche mais ne t'avale pas.
Vivant je te haïssais, et mort je t'envoie mes salutations.
Le sourire répond au sourire, mais le cœur cache la traîtrise.
Chéris celui qui t'aime, et ignore celui qui te hait.
L'amour est divin ; la haine n'est que fatalité.
Souviens-toi de ton ami, et chéris-le ; rappelle-toi de ses agissements, et oublie-le.
Les biens appartiennent à Dieu, mais l'effort est à l'homme.
Une brique sur le mur vaut mieux qu'une perle sur un collier.
On ne peut cacher le soleil par un tamis.
Ne dit la vérité que l'enfant ou le fou.
Dans mon pays on ne donne pas, on partage.
Loue ton ami en public et critique le en tête-à-tête.
Prêter, fait souvent perdre l'amitié ou l'argent.
Ton aîné d'un jour a plus d'astuce que toi.
Qui sait parler ne risque pas de s'égarer.
Montre-lui, montre-lui et s'il ne veut pas voir, pars et laisse-le.
Un mariage réussi est jalousé même par les amoureux.
Qui roule doucement n'a pas tort, qui roule vite aura des remords.
Un seul enfant bien élevé vaut mieux que dix chenapans.
L'amour est plus sensé lorsqu'il est nu.
Si tu ne peux pas être une étoile au firmament, soit une lampe chez toi.
Madame est belle et le hammam la rend encore plus belle.
Plutôt un lit propre qu'un mari salissant.
Que Dieu te préserve de l'aveugle lorsqu'il commencera à voir.