N'épouse pas une femme de grande taille, elle te mettra dans l'embarras en ce qui concerne vêtements et tiroirs. |
Celui qui épouse la fille du frère de son père connaît le troupeau du mouton qu'il égorge. |
Chante la chanson de celui dont tu partages la demeure. |
Si tu fais une bêtise, cela n'a pas d'importance ; si un autre en fait une, proclame-la. |
Celui qui est seul est moins qu'un. |
Fie-toi à ta bonne étoile, mais ne sombre pas dans une résignation fataliste. |
Le fruit de ton labeur, tu dois le cueillir en son temps. |
Un salut attire une conversation. |
Plaisante avec un effronté, il te montrera son derrière. |
Si vous ne pouvez donner de l'argent aux plus démunis, offrez leur votre sympathie. |
La vérité est la fille de la franchise, le mensonge est le fils de l'hypocrisie. |
Mieux vaut boire l'eau de la mer qu'accepter la faveur d'un tyran. |
Un peu pour Dieu, et un peu pour mon cœur. |
Le paradis sur la terre se trouve entre les seins d'une femme. |
Le vol est un ver qui ne meurt ni par l'insulte ni par la hache. |
Que celui qui n'a point confiance en son médecin supporte patiemment sa maladie. |
Chose donnée de bon cœur vaut son pesant d'or. |
L'homme prudent ne s'engage dans un nouveau projet qu'après mûre réflexion. |
Mieux vaut savoir refuser que d'accepter l'hospitalité de celui qui donne à contre-cœur. |
Si le pigeonneau n'avait point roucoulé, le serpent ne l'aurait pas trouvé. |
Qui se complaît dans la folie n'a que faire de la raison. |
Conseille l'ignorant, il te prendra pour son ennemi. |
Marche d'un pas ferme dans l'adversité, et le front levé. |
La faim est une esclave, et la satiété est sa maîtresse. |
Si le père est oignon et la mère ail, comment le fils sentirait-il bon ? |
Prenez garde aux hypocrites, leur être extérieur ne reflète pas leur intérieur. |
Un homme sans instruction ressemble à un chien non dressé. |
Ne vexe pas un imbécile, il ne te vexera pas ; ignore-le, et poursuit ton chemin. |
Toute maladie peut-être soignée, mais la sottise est incurable. |
Le maître parmi les hommes est celui qui prend soin de sa santé. |
Face à un sot, garde le silence, et laisse son ignorance se consumer d'elle-même. |
Sème du blé mais non pas des épines, tout le monde t'aimera et t'appréciera. |
Il n'y a que celui qui reçoit les coups qui ressent la douleur. |
Les lèvres de la bien-aimée sont comme du sucre, et ses joues comme de l'ocre. |
La haine est aveugle, et les jaloux y basculent. |
Aime-moi comme tu aimes ton frère, et règle tes comptes avec moi comme avec ton ennemi. |
L'envieux méconnaît le mérite comme la bouche amère la saveur de l'eau. |
Mon coeur est pour mon enfant, mais le coeur de mon enfant est comme une pierre. |
L'oppression des parents est plus amère qu'un coup de sabre. |
L'opinion du sage vaut mieux que la certitude de l'ignorant. |
La parole d'un homme d'honneur vaut mieux que celle de mille bouches. |
Une fois le métayer mort, le potager est à l'abandon. |
Si l'avare te renvoie, tu passeras la nuit chez l'homme généreux. |
Une poignée de nourriture, quand on est affamé, rend conscient de la valeur des choses. |
L'invité est un invité même s'il reste un hiver et un été. |
Se rassasier sans arrêt ni mesure engendre la paresse. |
Un jour est plus doux que le miel, et un autre plus amer que la coloquinte. |
L'avare assis sur un coffre-fort, se plaint encore de la faim. |
Tant qu'à faire l'aumône, mieux vaut qu'elle profite aux proches. |
Quand la générosité est descendue, descend aussi l'avarice. |
Le don que la main a donné sera poursuivi par le pied. |
Personne ne sait ce qu'il y a dans le cœur d'un homme, sauf Dieu. |
L'homme rassasié ne connaît pas les douleurs de l'affamé. |
Demande à celui qui après avoir été rassasié est devenu affamé, et non pas l'inverse. |
Nul ne connait la condition du pauvre, sauf le pauvre. |
Consomme le grain de ton pays, même si ce n'est que de l'orge. |
Qui n'a pas de blé se contente de l'orge. |
Après la gêne l'aisance, et après le stress la détente. |
Le goudron amer de la dignité vaut mieux que le miel de la tranquillité. |
Que celui qui donne ses biens de son vivant fasse appel à Dieu, mais Dieu ne l'aidera pas. |
Qui a honte de dire non à un mendiant est dupé par le diable. |
Malchanceux pour lui-même, chanceux pour les autres. |
Dis bonjour à un bédouin, et tu auras perdu ton pain. |
Contente-toi de peu, et Dieu t'apportera beaucoup. |
Qui mange devant un être affamé sans partager, que Dieu le prive de son gagne pain. |
Apprends ce qui peut te servir, et la récompense divine ne te décevra pas. |
Tout avare ira en enfer, même s'il adore Dieu nuit et jour. |
La charité chasse le mal, et le fidèle serviteur de Dieu ne le connaît pas. |
Oubli le souci, et il t'oubliera. |
Passer la nuit au froid vaut mieux que d'accepter l'hospitalité d'un coquin. |
La justice du roi importe plus au peuple que la récolte. |
Manger seul vaut mieux que de partager la nourriture des envieux. |
Le silence est la sagesse de toutes les sagesses ; regarde, vois, et tais-toi. |
Le désagrément est une chose que l'impatience double. |
L'homme sage ne renie jamais les siens quelle qu'en soit la raison. |
L'été est un homme plaisant, l'hiver une femme bien habillée. |
Si un proche est trop gentil à ton égard, sache qu'il va te solliciter pour ses propres besoins. |
Le bâton ne laisse personne désobéir. |
Qui mange seul, s'étrangle seul. |
Un ennemi raisonnable vaut mieux qu'un ami ignorant. |
Il en reste toujours assez au fond de la marmite pour inviter ton voisin. |
Si ton dîner n'est pas prêt, celui de ton voisin l'est. |
Fais ce que fait ton voisin, sinon déménage. |
Choisis ton voisin avant de choisir ta maison. |
L'avenir est une femme enceinte. |
Si tu n'as pas de souliers, pense à celui qui n'a pas de pieds et loue le Seigneur. |
Cause du tort à un homme, et ne te tracasse pas ; cause du tort à ta femme, mais méfie-toi. |
Consulte ta femme, mais ne tiens pas compte de son avis. |
L'homme n'acquiert la sagesse que par ses erreurs du passé. |
Tout égoïsme est sans limites. |
Au début tout est plaisir, mais à la fin tout est regret et repentir. |
Seul le pieu ne pense qu'à sa tête. |
Entretiens l'égoïste un an, et il ne te fera pas dîner un soir. |
La tête qui ne change pas d'avis est un amas de terre. |
La main que l'on baise, et qui ne nous épargne pas, mérite d'être brisée. |
Le célibat dans la dignité vaut mieux qu'un mariage avilissant. |
Être grand par la dignité vaut mieux qu'être grand par la prospérité. |
La serrure protège la porte ; la sagesse protège la fille. |
Si celui qui parle est fou, que celui qui l'écoute soit sage. |
Le sage comprend au clin d'œil, et l'ignorant au coup de poing. |
Qui t'aime te mâche mais ne t'avale pas. |
Vivant je te haïssais, et mort je t'envoie mes salutations. |
Le sourire répond au sourire, mais le cœur cache la traîtrise. |
Chéris celui qui t'aime, et ignore celui qui te hait. |
L'amour est divin ; la haine n'est que fatalité. |
Souviens-toi de ton ami, et chéris-le ; rappelle-toi de ses agissements, et oublie-le. |
Les biens appartiennent à Dieu, mais l'effort est à l'homme. |
Une brique sur le mur vaut mieux qu'une perle sur un collier. |
On ne peut cacher le soleil par un tamis. |
Ne dit la vérité que l'enfant ou le fou. |
Dans mon pays on ne donne pas, on partage. |
Loue ton ami en public et critique le en tête-à-tête. |
Prêter, fait souvent perdre l'amitié ou l'argent. |
Ton aîné d'un jour a plus d'astuce que toi. |
Qui sait parler ne risque pas de s'égarer. |
Montre-lui, montre-lui et s'il ne veut pas voir, pars et laisse-le. |
Un mariage réussi est jalousé même par les amoureux. |
Qui roule doucement n'a pas tort, qui roule vite aura des remords. |
Un seul enfant bien élevé vaut mieux que dix chenapans. |
L'amour est plus sensé lorsqu'il est nu. |
Si tu ne peux pas être une étoile au firmament, soit une lampe chez toi. |
Madame est belle et le hammam la rend encore plus belle. |
Plutôt un lit propre qu'un mari salissant. |
Que Dieu te préserve de l'aveugle lorsqu'il commencera à voir. |