Langue humaine n'a nul os, et tranche menus et gros. |
De l'homme les secondes pensées, de la femme les premières. |
Au Carnaval on épouse les laissées pour compte. |
Quand l'on se marie tout est lisse : pics et précipices on les voit plus tard. |
Il est ennuyeux comme un moustique. |
Il est gaspilleur comme un perce-oreille. |
Il rôde comme un ver-luisant. |
Il ressemble à l'araignée qui toujours file et ne tisse jamais. |
Il est leste comme un pou dans le goudron. |
Il est orgueilleux comme une abeille sur du crottin. |
Prends garde à l'homme qui a une voix de femme. |
Noblesse sans argent, lampe sans huile. |
Deux oiseaux sur le même épi ne restent pas longtemps amis. |
Pour être bonne la figue doit avoir habit de pauvre, œil d'ivrogne, cou de dévote. |
Il est luisant comme une châtaigne qui sort de sa coque. |
Il est mort vêtu comme un gland. |
Voici François qui mange pour trois ; s'il pleut il mange pour neuf ; s'il neige il mange à crever ; et s'il fait beau temps il montre les dents. |
Celui qui lui fit la bouche ne lui rata pas le four. |
Un chapeau vaut mieux que deux coiffes. |
Chaque pot trouve son couvercle, et chaque badaud sa badaude. |
Au roussin qui ne veut la selle, Dieu envoie le bât et les plaies. |
Elle pleure comme un mascaron de fontaine. |
Il ne tonne pas toutes les fois qu'il fait des éclairs ! |
Éclair sur la mer, vent sur la terre. |
Éclair sans tonnerre, signe de chaleur. |
Rien ne prédit mieux le beau temps que la pluie. |
Si le crapaud chante quand le temps est gris, de la pluie il prédit. |
Triste est le gain qui amène la peste ! |
Chacun baise (embrasse) sa femme à sa mode. |
Femme et baril, plus ils travaillent, mieux ils valent. |
Qui a femme et cheval blanc a de la besogne tout l'an. |
Plus va la femme, moins elle vaut. |
Le feu est la moitié de la vie. |
À qui est seul les cendres du feu lui appartiennent. |
À un âne indivis la croupière casse souvent. |
Il est plus bête que Jean Dindon qui menait les dindes aux vêpres. |
Trois toupins font une fête, et trois femmes la tempête. |
Il vaut mieux voler bas que se déchirer aux branches. |
Pour le rhume, une cruche de vin. |
Laid et ridé comme un cul de pauvre. |
La beauté ne sale pas la marmite. |
La beauté ne se mange ni ne se boit, mais elle se mordille. |
À qui te dira cocu, tourne-lui le cul ; et s'il te le dit encore, tourne-le-lui encore. |
Jamais de veuve sans conseil, ni de samedi sans soleil. |
Quand la veuve se remarie, la pénitence n'est pas finie. |
La toux est le tambour de la mort. |
Toute crainte est servitude. |
Je suis l'oiseau de la Canebière : je ne crains pas le bruit. |
Où naît l'agneau naît le brin d'herbe. |
Chevreau d'un mois, agneau de trois. |
Mal de cabri, le lendemain est guéri. |
Guilleret comme un rat de tiroir. |
Embarrassé comme un rat avec trois noix. |
Le lièvre vaut autant pour le chien que pour le chasseur. |
Ça, dit l'aune, je suis froid comme glace. |
Quand l'arbre est par terre, chacun s'agrippe aux branches. |
Les lieues sont longues mais non pas larges. |
Lorsque la brume suit la combe, Bergères, mettez-vous à l'ombre. |
À qui te présente l'anneau, tends le doigt. |
Mieux vaut être empalé que mal marié. |
Où la femme commande, le vaisseau par la bande. |
Faiseur de mariages, maudit sans avantages. |
Chacun est bossu lorsqu'il se baisse. |
Au vaniteux nul ne connaît sa bosse. |
Crapuleux comme un ivrogne professionnel. |
Proverbe provençal ; Les dictons d'oc et proverbes de Provence (1965) |
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Mieux vaut être cocu que maire : maire on ne l'est que pour un temps, cocu, on l'est pour toute la vie. |
Traître comme la belle eau. |
Tête d'épingle est quelque chose, tête de femme n'est rien. |
Rien de plus malaisé à écorcher que la queue. |
Pâte brune fait bon pain. |
Bien de putain ou d'église, jamais ne fleurit ni ne graine. |
Qui grenier a est sujet aux rats. |
De femme et de clocher, assez d'un dans chaque quartier. |
Pleurs de femme sont tôt séchés. |
Les merveilles naissent sans qu'on les sème. |