Qui bête va à Rome, tel en retourne. |
En parlant de la bête, on lui voit la tête. |
Qui est subalterne doit obéir. |
Pour apprendre à lire, il faut aller à l'école. |
Mort souhaitée, vie prolongée. |
On n'est pas juge de sa propre cause. |
Si les cochons avaient des ailes, ça ferait de beaux serins. |
Petit printemps, petite récolte ; gros printemps, grosse récolte. |
Il ne suffit pas que le coq gratte, il faut que la poule ramasse. |
Qui tient la poche est aussi coupable que celui qui met dedans. |
La volonté ne se forge bien que dans l'adversité. |
L'adversité trempe les hommes de cœur. |
Petit train va loin. |
On voit la paille dans l'oeil du voisin, mais pas le madrier dans le nôtre. |
Bon chien de chasse tient de race. |
Quand le malheur entre dans une maison, faut lui donner une chaise. |
Il y a beaucoup de chefs mais pas beaucoup d'indiens. |
Folle est la brebis qui au loup se confesse. |
Un petit chez-nous vaut mieux qu'un grand ailleurs. |
À bon nom qui vient de loin. |
Quand le blé est mûr, on le fauche. |
On ne demande pas un cheval de pondre un oeuf. |
Si les chiens chiaient des haches, ils se fendraient le cul. |
Il faut profiter de l'occasion qui se présente. |
En parlant du soleil on voit ses rayons. |
Péché avoué est à moitié pardonné. |
Marie-toi devant ta porte avec quelqu'un de ta sorte. |
On perd tout en voulant tout gagner. |
Se coucher de bonne heure, se lever de bonne heure, amènent la santé, la richesse et le bonheur. |
Dieu frappe d'une main, et récompense de l'autre. |
Mieux vaut arriver en retard qu'en corbillard. |
Grande risée, grand pleur. |
Grand ricaneux, grand brailieux. |
Petite cuisine, grosse famille. |
Mieux vaut être tête de souris que queue de lion. |
Il faut être deux pour danser le tango. |
Petite enseigne, gros magasin. |
Si les roses ont des épines, sous les épines se cachent les roses. |
Siffler n'est pas jouer. |
Avec un si on va à Paris, avec un ça on reste là. |
Plus on est de fous, plus on a de fun. |
Tout ce qui traîne se salit. |
Qui mord dîne. |
Plus on est de forts, plus on s'amuse des faibles. |
Donnez de l'avoine à un âne, il vous pétera au nez. |
On ne demande pas à un cheval s'il mange de l'avoine. |
Cheminée qui boucane et femme qui chicane, le diable dans la cabane. |
II ne faut jamais mettre la voile dans la tempête. |
La beauté n'apporte pas à dîner. |
II ne faut pas s'embarquer sans biscuits. |
Quand on contrôle l'argent, on contrôle les hommes. |
Toute guenille trouve son torchon. |
Donne à manger à un cochon, et il viendra chier sur ton perron. |
Qui est né pour un petit pain n'en aura jamais un gros. |
Courte mémoire a bonnes jambes. |
Il n'est rien comme les vieux ciseaux pour couper la soie. |
La nuit tous les chats sont noirs. |
L'argent ne pousse pas dans les arbres. |
On bourre sa pipe avec le tabac qu'on a. |
L'abondance de bénédictions ne nuit pas. |
Il est aisé de dire, et autre chose de faire. |
Rien n'est dommageable comme le calme plat et paisible. |
Le Québec aux Québécois. |
Sacrer est grave, blasphémer est péché mortel. |
Quand on se regarde, on se désole ; quand on se compare, on se console. |
On ne peut pas tout savoir, ni tout connaître. |
Il n'est bon bec que de Québec. |
Le ciel se chagrine, il va pleurer. |
On ne juge pas l'arbre à son écorce. |
Il ne faut pas compter ses poulets avant qu'ils soient éclos. |
On prend les hommes par le ventre. |
Un vieux rosier ne se transplante jamais. |
Quand la corde est trop raide, elle casse. |