Point de bonnes fêtes sans folies. |
À branches fortes, haches aiguisées. |
Le knout (fouet) n'est pas un ange, mais il apprend à dire la vérité. |
La vache pour avoir une longue queue n'en parle pas mieux. |
À bois noueux, hache affilée. |
En la langue gît la mort ou la vie. |
Le prince est loin, et Dieu bien haut. |
Abeilles sans chef, c'est ruche perdue. |
Tout moine ne peut être abbé. |
Arrache-toi pour te sauver. |
Il n'y aurait pas eu de bonheur, si le malheur n'avait aidé. |
Deux ours mâles ne vivent pas dans une même tanière. |
Polissez un louveteau, vous n'en ferez point un agneau. |
Le bon paysan est plus souvent au champ qu'à la maison. |
Si fille veut, elle se donnera à travers fente verrouillée. |
Avec une seule femme et une seule jument, on ne fume pas un arpent de terre. |
À monnaie de cuivre, amour vert-de-grisé. |
Six fers de hache tiennent ensemble, mais deux quenouilles se séparent. |
Le mensonge a des pattes pourries. |
On ne cache pas une alène dans un sac. |
Si tu n'as pas cent roubles, aie cent amis. |
Où il y a un petit pâté, il y a un petit ami. |
Ne crois pas la plume du jars, mais celle du clerc. |
On ne frappe pas un homme à terre. |
La corneille effrayée craint le buisson. |
Une chandelle à un kopeck a fait brûler Moscou. |
On ne peut pas tout pendre à un clou. |
Quand le renard fait carême, enferme tes oies ! |
Où le Tsar a des dartres, la gale n'est pas une maladie. |
Les brebis sans berger ne font pas un troupeau. |
À tronc dur, cognée tranchante. |
Pour tel mur, tel ciment. |
Tel prêtre, telle paroisse. |
Dieu aime la trinité. |
Une vieille corneille ne croasse pas en vain. |
Ne sors pas les balayures de l'izba ! |
Quand on fend du bois, les éclats volent. |
La paille pourrie ne fait pas de mal au cheval qui est sain. |
On ne gâte pas la semoule avec du beurre. |
C'est à l'automne qu'il faut compter la couvée. |
Mieux vaut un petit poisson qu'un gros cafard. |
C'est avec la flèche faite de ses plumes qu'on abat l'aigle. |
De la poche d'autrui, il est facile de payer. |
Près du pain, il y a toujours des miettes. |
Quel que soit le taureau qui a sailli, le veau est à nous. |
Ne battez pas le moujik avec le knout, mais battez-le avec le rouble. |
Qui a un rouble a de l'esprit, et pas de rouble pas d'esprit. |
Habit de soie n'a pas de puces. |
Bon politique, mauvais chrétien. |
Qui dit A doit dire B. |
Quand le poisson fait défaut, l'écrevisse est un poisson. |
Le meunier est riche par le bruit. |
D'abord l'étable, ensuite la vache. |
Une roue mal graissée grince. |
La neige est blanche, mais le chien y pisse ; le terre est noire, mais elle produit le froment. |
On ne redresse pas un fuseau tordu. |
Qui s'engage par serment, s'il ment, on le pend. |
L'enfant qui a neuf bonnes est toujours borgne. |
La vie ne se compte pas en nombre d'années, mais en jours mis à profit. |
Un pauvre, plutôt qu'un riche, vous donnera l'aumône. |
Pauvreté n'ôte ni l'esprit ni l'honneur. |
Le rossignol est petit, mais sa voix est grande. |
Un petit cheval passe pour poulain jusque dans sa vieillesse. |
Quand il s'agit d'emprunter, n'oubliez pas de rendre. |
Les plus petites aiguilles produisent les plus fortes douleurs. |
Le plus habile nageur périt bien souvent à la mer. |
Qui veut se ruiner en peu de temps invite un ivrogne dans sa cave. |
Badinage de chat, douleur de souris. |
Si un homme ne fait rien à trente ans, s'il n'est pas riche à quarante, il n'y a plus rien à espérer. |
Qui dit tout ce qu'il veut, s'expose à entendre tout ce qu'il ne voudrait pas. |
Qui n'a jamais été sur mer, n'a jamais prié Dieu de bon coeur. |
Soyez sévère avec les obstinés, mais bon avec les dociles. |
L'hirondelle commence la journée, le rossignol la finit. |
On atteint la fortune plus facilement qu'on ne la conserve. |
Mieux vaut boire son argent que de faire une mauvaise acquisition. |
Le suffrage d'un seul homme honnête vaut mieux que tous les éloges des méchants. |
Un vieillard vaut mieux que sept jeunes gens. |
La petite étincelle réduit tout en cendres, mais elle périt la première. |
Une mère a un grand coeur pour ses enfants, mais les enfants ont un coeur de pierre pour leur mère. |
La langue, quoique petite, commande à tout le corps. |
Le savant à beaucoup de choses dans la tête, mais bien souvent sa grange est vide. |
On accuse le loup de manger les brebis, et c'est un autre berger qui les vole. |
À demande insidieuse, réponse oblique. |
À fortes branches, hache aiguisée. |
Les mouches s'attaquent toujours aux chevaux qui sont en sueur. |
Ne redoutez pas l'accusateur, redoutez plutôt le juge. |
Ne vantez pas les femmes sur leur beauté, mais vantez-les sur leurs vertus. |
Le gain et la perte habitent la même maison. |
Qui vit dans l'abondance et l'opulence, se moque de la médisance. |
Dans l'abondance n'oubliez pas la disette, ni la pauvreté dans vos moments de richesse. |
L'ivrogne passe son temps à boire et à dormir, l'homme méchant ne dort jamais. |
L'air est la patrie des oiseaux, la mer est celle des poissons, et la terre est celle des hommes. |
Qui n'aime que sa propre personne, est détesté de tout le monde. |
Vous aurez beau nourrir un loup pendant des années, il regardera toujours du côté de la forêt. |
L'avare est comme l'abeille qui rassemble le miel, puis qui meurt sans en profiter. |
Le sommeil, pour la santé, est plus cher que père et mère. |
La fatigue entretient les forces de l'homme, la paresse les détruit. |
Vous avez souhaité avoir des enfants, sachez les élever. |
Ce qui est passé, nous l'avons vu ; ce qui sera, si Dieu le veut, nous le verrons. |
La dignité honore la dignité. |
Se nourrir coûte toujours trop cher, surtout quand l'argent manque. |
Quand Dieu donne plusieurs enfants, il donne également de quoi les nourrir. |
Faire un don à celui qui en est digne, c'est en recevoir un soi-même. |
Donnez une chemise à un gueux, il se plaindra que la couleur ne lui plaît pas. |
Deux égoïstes qui mangent ensemble, c'est le plus effronté qui mange tout. |
Le poisson est à bon marché, quand c'est un autre qui paye. |
Le riche n'a point d'oreilles pour les prières du pauvre. |
Les péchés favoris conduisent à la ruine. |
Les souris murmurent contre le chat, mais de loin. |
Le pire des enterrements est celui où la femme enterre son mari. |
Parlez moins à autrui, entretenez-vous davantage avec vous-même. |
Qui pèche seul en scandalise plusieurs. |
Le vieillard se repent de ce dont le jeune homme se vante. |
Dès que l'hiver vient, tout le monde se couche sur le four. |
Autant de fiançailles, autant de sépultures. |
Autrefois les maris battaient leur femme, aujourd'hui les femmes battent leur mari. |
Le riche en se battant protège son visage, le pauvre cherche à sauver son habit. |
Tous les hommes aiment la vérité sans se piquer de la dire. |
Cheveux longs, esprit court. |
Trop de liberté corrompt l'honnête homme et le perd, la retenue l'instruit. |
Le loup est voleur par instinct, l'homme par cupidité. |
Gardez-vous d'un loup apprivoisé, d'un Juif baptisé, et d'un ennemi réconcilié. |
Le fourbe est un aigle en apparence, mais un étourneau dans la réalité. |
Les beaux bras aiment bien le travail étranger. |
Le malheur engendre le malheur, on échappe au loup pour être dévoré par l'ours. |
Il n'y a qu'un chemin pour celui qui fuit, il y en a cent pour celui qui le poursuit. |
On a plus d'un ennemi, mais on n'a que deux bras. |
Craint plus de flétrir l'honneur que de faire une tache à un habit neuf. |
La femme qui pleure se rend plus belle. |
Quand le patriarche est affamé, il vole tout comme un autre. |
Il fait clair au soleil, il fait chaud près de sa mère. |
Les mots sont comme un oiseau, une fois envolés tu ne les rattrape plus. |
Je te bats comme ma pelisse, et je t'aime comme mon cœur. |
Ne remets jamais une bonne action que tu puisses accomplir aujourd'hui. |
Le plus sot des hommes est plus facile à éclairer qu'un orgueilleux. |
Plus l'homme est content de lui-même, moins il possède ce dont on peut être fier. |
La bêtise peut exister sans l'orgueil, mais l'orgueil ne va jamais sans la bêtise. |
On ne doit ni trop mépriser ni trop respecter aucun homme. |
Le pire des voleurs est celui qui garde pour soi ce dont il n'a pas besoin. |
Si la mari boit, la moitié de la maison brûle ; si la femme boit, toute la maison est en feu. |
Si tu as des revenus sans travailler, il y a sûrement quelqu'un qui travaille sans être payé. |
Les mains travaillent, mais la tête nourrit. |
Si le pauvre a des peines, le riche en a doublement. |
Il n'y a pas de fouet pour ceux qui se leurrent eux-mêmes. |
La richesse a l'or, la pauvreté a la joie. |
Si le pauvre envie le riche, il ne vaut pas mieux que lui. |
La misère assagit, la richesse abêtit. |
La prière adressée à Dieu et le service rendu ne sont jamais perdus. |
Qui ne pèche point ne se repent guère. |
On peut boire dans de petits verres avec de grands sentiments. |