Proverbes
Il ne faut se fier ni aux rivières, ni aux gens armés, ni aux animaux qui ont des griffes ou des cornes, ni aux femmes, ni aux princes et aux rois.
Fils de Kounti, soulage les pauvres et ne donne pas au riche. Les médicaments conviennent au malade mais à quoi bon les médicaments pour celui qui se porte bien ?
La véritable sagesse consiste à regarder la femme d'un autre comme une mère, le bien d'autrui comme de la poussière, et les autres êtres comme soi-même.
Une contrée privée du Gange est une contrée stérile ; une famille dépourvue de science est une famille détruite ; une femme qui n'a point d'enfants est une femme morte ; un sacrifice qui n'est pas accompagné de présents est un sacrifice inutile.
La science est le plus bel ornement de l'homme ; la science est un trésor caché ; la science est un ami qui nous accompagne dans nos voyages ; la science est une ressource inépuisable ; la science mène à la gloire et charme toute une réunion ; la science est l'œil suprême ; la science nous fait vivre dans ce monde : sans la science, l'homme n'est qu'une brute.
Si l'on sait distinguer la vertu du vice, on devient vertueux ; si l'on s'attache au vice, on devient méchant. Les rivières, à leur source, ont une eau douce, mais dès qu'elles se sont mêlées à l'Océan, leurs eaux ne sont plus bonnes à boire.
Sur la montagne de l'Orient, le soleil communique sa clarté aux objets qui l'environnent : ainsi le contact des hommes éminents répand un certain éclat sur l'homme de basse condition même.
La Fortune vient au-devant de l'homme actif et vaillant.
Ce qui ne doit pas arriver n'arrive pas ; si une chose doit arriver, il ne peut pas en être autrement. Ce raisonnement est un antidote qui détruit le poison des soucis : pourquoi n'en pas faire usage ?
La durée de la vie, les œuvres, la fortune, la science, et la mort elle-même, sont cinq choses créées pour l'être animé pendant qu'il est encore dans le sein de sa mère.
Le besoin de nourriture, le sommeil, la crainte et le commerce charnel sont quatre choses communes à l'homme et à la bête : la vertu, voilà ce qui les distingue ; sans la vertu, l'homme ressemble à la brute.
La science est l'œil qui découvre tout, celui qui ne la possède pas est un aveugle.
La science dissipe bien des doutes, elle nous montre ce qui est caché.
Ce qui repose sur un raisonnement juste doit être accepté, même venant d'un enfant ou d'un perroquet ; ce qui n'a pas cette base doit être rejeté, même si cela vient d'un vieillard ou du Brahmarshi Shuka.
Sans femme, il n'y a point de bonne maison.
Sois toujours fidèle à la vérité, c'est la voie royale de l'existence.
De l'obscurité naissent la stupidité, l'erreur et l'ignorance.
L'enfer a trois portes par où se perdent les hommes : la volupté, la colère et l'avarice.
Que la loi soit ton autorité, qu'elle t'apprenne ce qu'il faut faire ou ne pas faire.
Les secours sont inutiles à qui tombe dans l'abîme.
L'insensé qui agit mal doit être pardonné, mais non pas le sage.
La nécessité produit l'acte.
S'il y a un diamant dans la poitrine, il brille sur le visage.
Le châtiment veille pendant que tout dort.
lci-bas, nul être vivant n'échappe à sa destinée.
Passant de l'amour à la colère, n'appliquez l'injure à personne.
Nul ne s'est jamais perdu sur une ligne droite.
Le chat est le tigre du rat.
Le vent purifie la route.
La nuit qui est passée ne revient plus.
Le brin de paille flotte à la surface de l'eau, la pierre précieuse tombe au fond.
Le bonheur est comme un trésor, on l'augmente en le ménageant.
Qui sert un tyran est l'ennemi de Dieu.
Quand l'arbre est abattu, les oiseaux s'envolent.
Quand tout est tranquille, l'homme néglige les dieux et ne brûle point d'encens en leur honneur, mais, au premier danger, il devient dévot et embrasse les pieds de leurs statues.
Tout ce que tu pourras renfermer dans tes mains mortes, c'est ce que tu auras donné.
L'étude est la mère de la connaissance.
La nuit passée ne revient jamais.
La ténacité est la racine de la prospérité.
Qui est pourvu d'amis ne tombe pas dans le malheur.
L'épouse qui reste fidèle à ses voeux est heureuse au ciel.
Par l'obéissance au mari, l'épouse obtient le ciel le plus haut.
Le mari est pour la femme le plus haut ermitage et la baignade sacrée.
Le mari est l'allié, le refuge, le maître et la divinité.
La société du vulgaire est pire que le poison.
Ténacité est racine de prospérité.
Une maison sans enfant est une tombe.
Mon propre moi est à la fois mon ami et mon ennemi.
Qui n'a pas de respect pour les dieux et pour lui-même, bien qu'il respire, ne vit pas.
Il y a six saveurs, mais la saveur du sel est la meilleure.