Si tu arrives au sommet de la montagne, continue de grimper. |
On ne saurait choisir un ami à la façon dont un chien se précipite sur un morceau de viande. |
Celui qui, lorsque le Bouddha protecteur des hommes est là, rend hommage à un autre maître, est pareil à celui qui, sur le bord d'un fleuve aux eaux pures, creuse un puits rempli d'eau saumâtre. |
Un prince doit percevoir les impôts d'une manière convenable et sans opprimer ses sujets ; l'arbre appelé Sala, s'il en découle trop de sève, se dessèche. |
L'instruction est le plus bel ornement. |
Avec une volonté de fer, une souris peut renverser un éléphant. |
Qui par son erreur a chuté, doit apprendre seul à se relever. |
La bonté parle dans un murmure, mais le mal cris. |
Il n'y a pas de honte à poser des questions, sauf pour ceux qui ont honte de vouloir progresser. |
Qui n'a pas connu le malheur ne peut ressentir le bonheur. |
Un récipient peut contenir de l'eau, mais aucun ne peut contenir les paroles. |
Qui n'a rien à manger le matin se trouve tôt au bord du lac pour pécher. |
L'impulsivité aveugle l'homme, le petit col entrave le cheval. |
Parler à quelqu'un de renoncement, c'est comme donner un coup de bâton sur le nez d'un cochon. Il n'aime pas du tout ça ! |
Un seul chien qui aboie fait plus de bruit que cent chiens qui se taisent. |
Le désir est le père de l'envie. |
Celui ou celle qui se révèle en mesure de rivaliser avec les divinités en termes de réalisation, se doit pour autant de vivre comme ses semblables. |
Le beurre de yak est un bien qui dure plus longtemps qu'un fils. |
La santé de l'intérieur se voit à l'extérieur. |
Chaque région a son langage, chaque maison a sa chanson. |
D'un pot vide rien ne peut être versé dans un autre récipient vide. |
Qui ne connaît pas l'alphabet n'a obtenu qu'à moitié le corps humain. |
Qui a le plus de qualités est comme un arbre chargé de fruits dont les branches s'inclinent près du sol. |
Si un problème ne peut pas être résolu, être malheureux n'y changera rien. |
Tout le monde meurt, mais personne n'est mort. |
Le père a été mordu par un serpent, et son fils a peur d'une corde multicolore. |
Un homme couard bardé d'armes sera le premier à se livrer à l'ennemi. |
Quand on écoute un parti, on est ignorant ; quand on écoute deux partis, l'esprit s'éclaircit. |
Une fois qu'on a à manger, on veut à boire ; une fois qu'on a où s'asseoir, on veut s'allonger. |
Pour tuer un serpent, il faut lui couper la tête. |
La politique nous met du sucre brun sous les yeux, et de la cire à cacheter dans la bouche. |
Cuir endurci au beurre, au beurre ne s'assouplit. |
Laisser le voleur à l'intérieur, et verrouiller de l'extérieur. |
Tu es en colère contre le yak, mais tu fouettes le cheval. |
Rien ne peut remplacer la mère auprès de son enfant. |
La sagesse des érudits est au fond de leur coeur, celle des idiots est sur le bout de leur langue. |
Diffuser toutes les informations, c'est les multiplier. |
Dès sa naissance, chaque être est un torrent qui dévale sa propre existence. |
Le contraire de blanc c'est noir, le contraire de jour c'est nuit, le contraire de vie c'est naissance. |
Qui arrive à te blesser a trouvé ta faille. |
Bien que tu aies des yeux pour voir autrui, il te faut un miroir pour te regarder. |
Si le problème a une solution, trouve celle-ci avant de t'inquiéter. |
À l'homme qui se noie, l'homme qui se noie s'agrippe. |
Sans mère, il n'y aurait pas de tülku (Lama). |
Qui n'a fait qu'un pas a progressé. |
On ne parvient pas au cinquième étage sans avoir commencé par le rez-de-chaussée. |
Un étranger, c'est un ami que l'on n'a pas encore connu. |
Un moine, une doctrine ; une région, un patois ; une contrée, une coutume. |
À chaque province son dialecte, à chaque lama sa doctrine. |
On ne peut coudre avec une aiguille à deux pointes. |