Même si son enfant est un serpent, la mère se l'enroule autour des seins. |
La bouche elle-même ne comprend pas la salive (mythomanie). |
L'hypocrite attache avec précaution ses chevrettes, puis en cachette fait signe aux hyènes. |
La méchanceté est un lion qui commence par bondir d'abord sur son maître. |
Il y a des gens que l'épervier pond, et que le corbeau couve. |
Si bonne que soit l'épouse, il faut la graisser à l'huile. |
Le manque de poudre change un fusil en bâton. |
Le mal que sème un homme pousse sur la tête de son enfant. |
La tête ne peut être cassée qu'en présence de celui qui la porte. |
Le profit envoyé par Dieu ne réveille pas celui qui dort. |
Le voisin qui te connaît appartient aux bêtes qui tuent. |
Un seul doigt est blessé, mais tous les doigts sont couverts de sang. |
L'entendement de la femme ne monte pas plus haut que ses seins. |
Aujourd'hui c'est le monde ; demain, c'est l'autre monde. |
La femme est semblable à une couverture en été : si tu la prends, tu as trop chaud ; si tu la jettes, tu as trop froid. |
Quand on se connaît, la guerre n'est pas sanglante. |
Une plaie, une dette, le feu ne doit pas s'éterniser. |
Le charbon se moque des cendres. |
Qui a un maître n'est pas maître de ce qu'il porte sur le dos. |
La querelle entre parents fume, mais ne flambe pas. |
Les discours ont peu de valeur, seuls les actes comptent. |
On façonne l'argile pendant qu'elle est humide. |
L'union dans le troupeau oblige le lion à se coucher avec la faim. |
Les complices sont amis comme la salive et la langue. |
Si le premier chiffre est faux, le compte est faux. |
Nul ne peut rien contre le destin, mieux vaut s'en faire un ami. |
La jalousie est vaine, elle n'empêche pas le destin. |
Un franc ennemi vaut mieux qu'un faux ami. |
On n'achète pas un bœuf à l'empreinte du sabot. |
Une personne aimable n'est jamais une bonne à rien. |
Il faut juger aux mains, et non à la bouche. |
Une dette est comme une empreinte d'hippopotame. |
Si tu vois une chèvre dans le repaire du lion, crains-la. |
Où il y a une tête, on ne coiffe pas le genou. |
La plaie ne se cicatrise pas sur une épine. |
Nul ne connaît l'histoire de la prochaine aurore. |
Ne repousse jamais d'un jour, fais aujourd'hui ce que tu dois faire. |
L'arbre de la royauté ne pousse pas. |
L'avis est le petit-fils qui vient à la suite. |
La langue des obligés est courte. |
Mieux vaut conserver sa tête que conserver son chapeau. |
Aimer qui ne t'aime pas, c'est aimer la pluie qui tombe dans la forêt. |