La lune et l'amour, quand ils ne croissent pas, décroissent. |
Paresse est la clé de détresse. |
Les petits oublis produisent de grands maux. |
Grain par grain, la poule emplit son ventre. |
Qui paye d'avance est toujours mal servi. |
Qui se marie ne réfléchit pas ; qui réfléchit ne se marie pas. |
Maman c'est sûr, papa peut-être. |
La volonté du paresseux est de courte durée. |
La leçon par les exemples instruit plus que les préceptes. |
La loi est puissante, mais plus puissante est la nécessité. |
Mieux vaut un pied sur le frein que deux dans le cercueil. |
C'est sur la joue des pauvres que les barbiers se font la main. |
Les roues et les avocats n'avancent qu'après avoir été graissés. |
Qui dérobe peu est un voleur ; qui vole beaucoup est un baron. |
La terre recouvre les erreurs des médecins. |
Si un pauvre mange une poule, un des deux tombe malade : ou le pauvre, ou la poule. |
Si Dieu ne pardonnait pas aux voleurs, il serait tout seul au Paradis. |
Dieu donne les noix, mais il ne les casse pas. |
Si Dieu ferme une porte, il ouvre aussitôt une fenêtre. |
Le travail paie les dettes. |
Les amours passent, les douleurs restent. |
La femme la mieux mariée est celle qui n'a ni belle-mère ni belle-soeur. |
Une seule femme fait tout le travail ; deux ensemble font peu, mais trois ne font plus rien. |
Suit la mode, ou abandonne le monde. |
Si un vieux chien aboie, il sait pourquoi. |
Pierre lancée et parole proférée ne reviennent jamais en arrière. |
Qui veut sauver son ennemi meurt de ses mains. |
La fatalité est aveugle. |
La joie du pauvre dure peu. |
Le diable est derrière la croix. |
Le repos répare les forces. |
Qui ment une fois, ment toujours. |
Le malheur consacre le génie. |
Une maîtresse est reine, une femme est esclave. |
Avant de vous engagez dans un nouvel amour, oubliez l'ancien. |
L'enfer est pavé de bonnes intentions. |
Ce que tu fais, fais-le suprêmement. |
Le vieux chien n'a pas besoin d'être sifflé par son maître. |
Les petites causes produisent de grands effets. |
La beauté est dans l'œil de celui qui regarde. |
Chaque homme est le fils de son père. |
La violence est la loi de la brute. |
Il est plus facile d'attraper un menteur qu'un boiteux. |
L'argent parle toutes les langues. |
Le loup se moque des ruades de la brebis. |
La mort nous rend égaux dans la tombe et non dans l'éternité. |
À la femme comme à la chèvre, longue corde ! |
Trop de cire met le feu à l'église. |
Le mauvais voisin donne une aiguille sans fil. |
La perte qu'ignore ton voisin n'est pas une vraie perte. |
Les oiseaux de proie ne s'assemblent pas. |
Nul n'est pauvre que celui qui pense qu'il l'est. |
Même le drap le plus beau peut avoir une tache. |
Qui n'a rien ne craint rien. |
Le temps guérit le malade, non le médicament. |
Saigne-le, purge-le, et s'il meurt, enterre-le. |
Trois frères, trois forteresses. |
À ton ami dis-lui un mensonge, et s'il garde le secret, dis-lui la vérité. |
À grand bateau, grande tempête. |
La reine des abeilles n'a pas d'aiguillon. |
Il est préférable d'être reine une heure que duchesse toute sa vie. |
Tout vin souhaite être du porto. |
Le désir embellit ce qui est laid. |
Les adieux affligent toujours plus qu'ils ne consolent et celui qui s'éloigne et celui qui reste. |
Prends garde à l'ami que tu as offensé. |
L'amour, c'est comme les enfants : on commence par jouer et on finit par pleurer. |
La femme à la maison, l'homme sur la place. |
Manger, c'est comme se gratter, il suffit de commencer. |
Le matin, l'orange est d'or ; à midi, elle est d'argent ; le soir, elle est de plomb. |
Celui qui n'a pas vu Lisbonne, n'a rien vu de beau. |
Chaque tonneau sent le vin qu'il contient. |
Dieu écrit droit avec des lignes courbes. |
Qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son. |
Tel a beau naître, qui doit vivre. |
Le bon silence s'appelle sainteté. |
Je ferai loyauté jusqu'à ce que je gise. |
La saudade (mélancolie) est un mal dont on jouit, un bien dont on souffre. |
Le malheur d'autrui ne guérit pas une peine. |
Méfiez-vous de la porte qui a plusieurs clés. |